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Rejoindre l’Église cathare de France

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Adhésions à l’Église cathare de France

L’Église cathare de France est une association sans but lucratif, telle que réglementée par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association.
Elle a comme fonction d’être la forme réglementaire et légale de la communauté ecclésiale cathare issue de la résurgence du catharisme médiéval.
Elle accueille les membres des communautés évangéliques reconnues, les croyants et les sympathisants du catharisme.

Le siège social est situé 10 D rue Alfred de Musset 11000 Carcassonne.
Courriel : sec@eglise-cathare.fr

Vous pouvez nous rejoindre ou nous faire des dons via la boutique du site.
Les frais de gestion de l’association sont très faibles grâce à l’utilisation d’Internet pour les échanges et les réunions, ce qui fait que nous pouvons utiliser près de 100% des fonds recueillis pour nos actions.

Adhérez à l’E.C.F.

Adhérer à l’Église cathare de France ne veut pas forcément dire que l’on se sent personnellement désireux de devenir un religieux cathare. Cela veut dire que l’on accorde à cette spiritualité une validité liée à la qualité de ses choix doctrinaux. Ensuite, c’est par notre évolution personnelle que l’on pourra s’investir comme croyant, si l’éveil nous touche, ou rester sympathisant.

Si vous envisagez de nous rejoindre, pensez à lire d’abord les statuts et le règlement intérieur, car on ne peut décemment s’engager dans un contrat d’association sans en connaître les tenants et les aboutissants. Ils sont disponibles dans le menu Église cathare de France, ainsi que notre bilan financier que nous publions dans un soucis de totale transparence dès la fin du premier exercice.

Pour adhérer vous devez résider en France et remplir le bulletin d’adhésion ci-dessous et y joindre les pièces demandées1.

1 – La loi (Article 22-II-2 de la loi du 6 janvier 1978 modifiée) dispense les associations religieuses de toute déclaration des fichiers à la CNIL. Cependant, nous traitons vos données avec les mêmes précautions et la même rigueur que pour toute autre utilisations des fichiers et cookies du site. La photo d’identité et la copie de la pièce d’identité doivent être jointes à la demande sous peine de nullité.

Adhésions conjointes ÉCF et CÉC – Important !

Si vous rejoignez l’Église cathare de France il y a fort à parier que la culture et l’évolution de la recherche sur ce sujet vous sembleront utiles voire indispensables. Il serait alors judicieux que vous complétiez votre adhésion d’une autre à Culture et Études Cathare qui est un organe laïque tourné vers ces sujets. Vous pourrez suivre l’évolution de la recherche et y participer à votre niveau. Une fois votre adhésion à l’ÉCF terminée, rendez-vous sur la page d’adhésion à Culture et Études cathares.


Formulaire de demande d’adhésion à l’Église cathare de France

Je sollicite mon adhésion à l’association l’Église cathare de France au titre de l’année en cours.
Je confirme avoir pris connaissance des statuts et du règlement intérieur en vigueur à la date de ma demande, les accepte et m’engage formellement à les respecter.

N.B. : L’organisme HelloAsso nous permet d’assurer la gestion financière de l’association et de percevoir des paiements par carte bancaire. Il vous sera demandé en fin de procédure si vous voulez aider cet organisme à se financer (montant proposé autour de 6,00 €). Vous pouvez accepter ce montant, le moduler ou refuser sans que cela ait une répercussion sur votre action envers nous.


Note : La date de naissance permet de vérifier que l’adhérent est majeur. Les informations nominatives et les documents à joindre permettent de justifier les adhésions auprès de la Préfecture.
L’Assemblée générale de l’association, les réunions du Conseil d’Administration et les échanges entre les adhérents se font via les forums et Skype®. être inscrit et actif sur ces médias est donc indispensable pour participer pleinement à la vie de l’association. 

L’adhérent s’engage à signaler au secrétariat tout changement intervenant dans les informations indiquées ci-dessus.

En raison de ce statut associatif, les dons et les cotisations ne sont pas déductibles des impôts.
Par contre, toute adhésion donne droit à un an d’accès aux publications du site.

Paiement de la cotisation

La cotisation est fixée à 20,00€. Vous pouvez payer par virement bancaire SEPA :

IBAN :FR76 3000 3004 9400 0372 7630 662
BIC-Adresse SWIFT : SOGEFRPP
Précisez bien dans votre virement votre nom et prénom pour éviter toute erreur d’attribution. Utilisez le virement SEPA à l’étranger, si votre pays à des accords internationaux le permettant.

Les informations personnelles figurant sur la fiche font l’objet d’une déclaration à la CNIL, si nécessaire, et sont soumises aux dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés (Journal officiel du 7 janvier 1978 et rectificatif au J.O. du 25 janvier 1978) Vous trouverez toutes les informations utiles sur cette page.

Un seul choix: avancer

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Un seul choix : avancer

Depuis mon dernier témoignage bien des choses ont changées. En 2014, je vous disais avoir clairement rejoint les rangs des croyants depuis mon premier témoignage de 2009 et me préparer à un noviciat que j’entrevoyais à l’horizon de ma future retraite.

J’ai suivi cette voie, qui pour moi était totalement enténébrée vu que personne n’avait témoigné l’avoir suivie depuis sept siècles. Je devais faire seul ce que beaucoup d’autres avaient échoué à réussir alors qu’ils étaient bien encadrés et soutenus par une communauté ecclésiale et une Église encore sur pieds. Je craignais que ma démarche fut plus le fait de ma vanité que d’un engagement spirituel sincère.

Cependant, j’ai cherché à compenser mes défauts et mes manques par une pratique rituelle rigoureuse et une étude approfondie et quotidienne. La première année, je l’ai consacrée à l’étude du Nouveau Testament, chapitre par chapitre, jour après jour. Ensuite j’ai élargi mon champ d’étude aux textes chrétiens et à la recherche historique pour approfondir les preuves des origines des cathares que je venais de publier dans mon livre. Enfin, j’ai étudié plusieurs auteurs chrétiens, élargi mes connaissances philosophiques et dans les autres sciences humaines. La dernière année fut consacrée essentiellement à l’introspection et à la préparation de ce qui m’attendait.

En effet, ayant passé le cap du rituel de la sainte oraison dominicale, mes heures étaient désormais rythmées par le Pater que je venais de produire à partir d’une étude approfondie de la glose. Je savais que j’avais acquis suffisamment de connaissances pour me concentrer sur l’approfondissement de mon engagement spirituel afin de me rendre accessible à la grâce que voudrait peut-être me faire le Saint-Esprit paraclet si je m’en montrais digne. Ce fut le cas en ce début d’année. Je sus alors que mon noviciat arrivait à sa fin. Cela fut officialisé à la Pentecôte suivante par ma Consolation.

Maintenant j’entre dans la partie de mon cheminement que j’imagine la plus difficile. Non seulement je ne dois pas me relâcher dans mon travail spirituel personnel, mais je dois aussi remettre sur pieds une Église cathare disparue voici sept siècles dans d’autres circonstances et dans un autre environnement. Je dois aussi rechercher les croyants déclarés ou encore inconnus qui en formeront l’ossature. Si le maître de ce monde m’en laisse le temps, j’essaierai de laisser à d’autres un outil d’organisation spirituelle capable de redonner toute sa vigueur à une Église cathare d’aujourd’hui qui confirmera mon intuition de 2007 qui me fit choisir pour mon site le titre : Catharisme d’aujourd’hui !

Guilhem de Carcassonne le 24/07/2021.

Mon chemin

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Mon chemin

Depuis que j’ai lu ou relu les philosophes, parfois des personnes dont je m’étais éloignée depuis longtemps, parfois des personnes que je redécouvrais avec leurs failles que je n’avais vues avant, ou encore des personnes que je n’avais jamais lues et que je découvrais avec, je crois, le même regard que celui de mes dix-sept ans lorsque j’avais entrevu les pensées de Socrate, Descartes, Kant, Montaigne, Nietzsche, Sartre… (études obligatoires : le lycée). Mais revenir à la philosophie c’est revenir à la vie, à la lumière, enfin le « cogito » se réveille à se délecter dans la pensée profonde. Il a l’impression d’avoir beaucoup trop dormi, il est temps de réagir !

Alors arrive assez vite la question à laquelle on pensait le moins : Et ma vie spirituelle, où en est-elle ? Ô question insondable ? Un grand vide m’habite depuis bientôt quatre ans, un chagrin, qui par courtoisie, se fait de plus en plus calme. Un vide m’habite, ou plus exactement un manque spirituel qui ne trouve aucun écho en ce monde, et bien que le chemin devant moi soit brouillardeux, je m’y reconnecte naturellement, sans même y penser dès que je pars au bois. Ce chemin mondain est agréable à suivre car il sinue sous de grands arbres montant tout droit vers le ciel, tout en se penchant, bienveillants, généreux de leur ombre pour la marcheuse silencieuse. Pourtant c’est grâce à lui qu’une partie de la vie mondaine se trouve alors agréablement loin de nous, oh ! pas très longtemps bien-sûr, au plus une heure à pied mais on ne peut s’empêcher de se dire : Liberté ! Où, peut-être : libérée ! C’est alors le moment propice, « La liberté alors, c’est une bouchée de pain, une gorgée d’eau fraîche, un paysage ouvert. » Frédéric Gros : « Marcher, une philosophie, éd. Champs poche)

Et, surtout le silence ! « L’évidence retrouvée du silence, d’abord comme transparence… » écrit F. Gros, puis comme respiration retrouvée, ajouterai-je. C’est alors, vraiment dans la solitude que surgissent les questions importantes et parfois les éléments de réponses.

J’ai essayé de penser avec méthode tout en suivant tes conseils, et aussi, il me semble, en suivant tes pas, sans perdre de vue les paroles d’Antonio Machado ; « El camino se hace caminando. » En effet, je sais que dans ce chemin, chacun, chacune est seul(e) dans son « avancement ».

Je t’ai relu, j’ai relu aussi plusieurs fois les fondamentaux, notamment « La règle de justice et de vérité » ainsi que les deux principes qui font partie de ma réflexion depuis très longtemps. Je me rends compte aujourd’hui que les valeurs les plus importantes que j’ai au fond de moi viennent toutes du catharisme, cette religion que tu qualifies toi-même de « spirituelle ». C’est justement parce qu’elle est spirituelle qu’elle me convient, et aussi bien sûr pour le rôle important qu’elle confie à la philosophie permettant au croyant de se faire, comme tu l’as dit, « un costume sur mesure dans le prolongement de sa logique. » Elle est aussi une des rares religion, peut-être la seule même, à penser la femme égale de l’homme, et déjà en cela, on peut dire qu’elle est révolutionnaire ; en tout cas, elle en a acquis dans mon cœur ses lettres de noblesse (au sens premier du terme). Elle est en fait humaniste plus que toute autre par ses idéaux, par son message, par son salut. L’idée du salut m’interroge aussi depuis longtemps, m’ayant à plusieurs reprises, au cours de mon existence, rappelé avant d’agir de ne pas perdre le désir de « sauver mon âme ». Je constate que ses rappels se répètent plus souvent et j’en suis heureuse car ma conviction profonde est de devenir meilleure. Or ces rappels sont vraiment des aides, comme un Jiminy Cricket[1] de la bonne conduite. Ce qui est nouveau pour moi aussi, c’est de prononcer, d’écrire ce mot conviction qui n’appartenait pas à mon vocabulaire. Alors, lorsque je te lisais : « Étudier suffisamment sa propre conviction pour savoir ce à quoi notre intuition nous pousse. » dans ton article sur la foi, je me disais « je n’ai pas de conviction, je ne comprends pas ce qu’il veut dire… » La peur de l’introspection m’anesthésiait, je crois.

Pour pouvoir progresser à mon rythme, j’ai alors décidé de choisir dans chacun des articles que tu as écrits, un objectif que je pouvais légitimement viser. Pour celui de la foi, j’ai retenu celui-ci. « Le cheminement que l’on fera jusqu’au moment opportun, soit rejoindre une communauté pour y vivre ses dernières années, soit la rejoindre dans son agonie lors d’une consolation aux mourants, est essentiel à la réussite de ce dernier moment. »

En ce qui concerne l’ascèse alimentaire, je ne peux l’imaginer pour le moment que dans le cadre futur d’une retraite dans notre prochaine maison cathare, et en attendant je me prépare à l’idée d’une nourriture végétaliste, tout en « luttant » patiemment contre les peurs irraisonnées de mon entourage.

Le détachement, ce maître-mot, comme tu dis, pour devenir Bon-Chrétien, le détachement aux biens matériels ne me semblera pas, je crois, si difficile au moment venu, mais c’est plutôt ce détachement à la nature qui me montre le plus cruellement la difficulté à dépasser ; c’est pour cela que je commençais ma lettre en te parlant un peu de cet espace naturel qui m’est vital, dans le sens où, mais je ne l’ai peut-être pas assez clairement exprimé, c’est là que mon âme s’éveille le plus naturellement aujourd’hui. Je crois avoir compris que tu es loin de cela, aussi, il ne serait pas courtois de ma part de t’ennuyer avec de telles mondanités.

Je peux encore préciser que l’idée d’un Dieu étranger à ce monde me convient tout à fait et le Principe du Bien comme « représentation mentale d’un objectif spirituel destiné à nous faire comprendre notre nature réelle » (comme tu l’as si bien défini) m’a non seulement réconciliée avec l’idée du mot « religion », mais il m’a enfin permis de trouver la mienne.

Dans ce mélange hétérogène que nous sommes, je désire aujourd’hui lutter attentivement contre la part mondaine, pour chercher au plus profond de moi le Principe du Bien, afin d’éveiller mon étincelle divine.

Je sais que le chemin est long, mais aujourd’hui je sais aussi que c’est bien celui-là qui me convient. Si je peux aider à la vie de l’Église cathare, je me propose d’être toujours active, dans toute mission qu’elle pourra me confier, et si je trébuche sur le chemin, je sais que je ne serai pas seule, enfin si je n’en connais pas la destination finale, je sais que je serai toujours là pour défendre la pensée cathare et tout être humain qui la fera sienne.

Chantal Benne le 24/07/2021

[1] Personnage servant de conscience à Pinocchio dans le dessin animé éponyme de Walt Disney

Restauration de l’ECF

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Restauration de l’Église cathare de France

Comme je m’y étais engagé il y a plus de cinq ans, dès que ma Consolation survenue à Pentecôte m’en a donné la légitimité, j’ai commencé à travailler au projet de remise en état de la structure de l’Église cathare de France détruite à la chute de Montségur le 16 mars 1244.

Même si des chrétiens consolés ont encore continué à sillonner le Languedoc jusqu’à la mort du dernier dont les archives nous ont livré l’histoire, Guilhem Bélibaste mort à Villerouge le 24 août 1321, l’Église en tant que structure n’existait plus sur le territoire français.

Certes, la culture et certaines formes de la spiritualité cathare ont traversé les siècles, mais le catharisme s’est toujours voulu être une Église structurée, car c’est par ce biais qu’il est possible d’offrir aux croyants qui le désirent les conditions matérielles d’effectuer leur noviciat et donc d’arriver à bonne fin.

Notre présence en ce monde aujourd’hui, nous montre que ce salut est extrêmement difficile à atteindre ; sinon nous serions tous retournés au Père au lieu de transmigrer de prison de chair en tunique de peau depuis que l’esprit saint que chacun de nous est a été arraché à l’empyrée divine.

Donc, j’ai commencé à travailler à ce projet en étudiant les options que les lois françaises nous permettent aujourd’hui. En effet si la structuration sociale médiévale en trois ordres (chevaliers, moines et travailleurs) laissait une grande latitude d’organisation aux hommes, le système républicain d’aujourd’hui crée des obligations que nous devons respecter tant qu’elles ne s’opposent à la liberté religieuse.

Compte tenu des critères imposés par la loi de 1905, qui aurait due être notre choix prioritaire, nous devons nous contenter de la loi de 1901 pour nous structurer. Cependant, il me semble important de préparer dès aujourd’hui cette structure à rejoindre la loi de 1905 dès que le dernier critère sera atteint.

C’est pourquoi j’ai travaillé à des projets de statuts et de règlement intérieur qui ne demanderont que peu d’ajustements le moment venu.
Ces documents ne sont que des projets que je vous invite à consulter régulièrement pour suivre les mises à jour et ainsi être prêts à participer à l’assemblée générale constituante qui formera officiellement cette association.

N’oubliez pas, en lisant ces textes, qu’ils visent à établir une Église et non un club sportif, ce qui expliquent leurs particularités en termes de représentation et de fonctionnement.
Dès que possible, je vous communiquerai ici le lien qui vous permettra de vous connecter à la visioconférence, hébergée par Skype® (à télécharger), pour participer à cette assemblée générale.

Guilhem de Carcassonne

Projet de statuts (12 juillet 2021)

Projet de règlement intérieur (12 juillet 2021)

Forums en rapport avec ce sujet

Code d’accès à la visioconférence : (sera disponible vers le 15 août)

 

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